Si l'intégration européenne permet de densifier certains trafics, les États donnent-ils vraiment à l'Union les moyens de développer le Réseau transeuropéen de transport ? A l'échelle nationale, les limites de la substitution modale sont évidentes : pour l'heure, aucun mode ne parvient à concurrencer la flexibilité et le moindre coût du transport routier. Face aux congestions, à la crainte d'une trop forte dépendance énergétique, aux exigences de développement durable, le report modal est-il la panacée ? Ne doit-on pas cesser de construire de nouvelles infrastructures et penser un modèle de société inédit permettant de réguler les déplacements ? Le point dans ce dossier.

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  MOBILITE, TRAIN A GRANDE VITESSE, CHOIX MODAL, DEVELOPPEMENT DURABLE, RESEAU TRANSEUROPEEN DE TRANSPORT, TRANSPORT COMBINE, CONCURRENCE, ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE, ANALYSE DE COUT, POLITIQUE DES TRANSPORTS, TEMPS DE PARCOURS, TRANSPORT ROUTIER, AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, DEVELOPPEMENT DURABLE, TRANSPORT NON FERROVIAIRE, FRANCE